Le Glaucome

Qu’est-ce que le glaucome ?

Le glaucome est une pathologie de l’œil. Elle affecte spécifiquement le nerf optique qui transmet les informations de l’œil au cerveau. Elle est souvent associée à une augmentation de la tension de l’œil.

Cette maladie est la première cause de cécité en Europe. Cependant la majorité des patients atteints n’est pas touchée par la cécité.

On ne sait pas guérir définitivement cette maladie mais on peut limiter sa progression. Une prise en charge précoce réduit l’impact du glaucome sur la qualité de vie et la vision du patient. Les traitements comportent des collyres, lasers et chirurgies.

Il existe des glaucomes à angle ouvert et des glaucomes à angle fermé.

Les glaucomes peuvent être primitif (le plus fréquemment) ou avoir une cause (anomalie congénitale, traumatisme, corticoïdes, exfoliation, syndrome de dispersion pigmentaire…etc.)

Quels sont les risques de développer un glaucome ?

Les facteurs de risque de développer cette pathologie sont principalement la myopie forte et l’existence de glaucome chez les apparentés au premier degré (parents, enfants).

Il est plus fréquent chez les personnes mélanodermes. Un traumatisme oculaire, un traitement prolongé par corticoïdes, notamment au visage, et certaines pathologies de l’œil peuvent également favoriser l’apparition d’un glaucome. Le glaucome n’est ni contagieux, ni cancéreux.

Ainsi, en cas de traumatisme oculaire, de myopie forte et/ou de glaucome dans sa famille, il est conseillé de consulter régulièrement un ophtalmologue pour se faire dépister.

Comment puis-je savoir si je suis atteint ?

Les symptômes sont quasi inexistants sauf quand l’augmentation de la tension est rapide et importante (ce qui est rare) ou que la maladie en est au stade terminal (car la vision baisse).

C’est le dépistage régulier qui permet le diagnostic. Il devra être réalisé avec un soin tout particulier s’il existe des glaucomes dans la famille. Le glaucome concerne en règle générale les patients à partir de 45 ans mais on peut naître avec un glaucome ou le développer à l’adolescence.

Il est difficile pour le patient de savoir s’il est atteint car le glaucome ne fait pas baisser la vue dans un premier temps. Il affecte le « champ visuel ».

Si on imagine la vision comme une page d’un livre, il faut se dire que le glaucome ne va pas rendre l’écriture floue (comme avec un problème de lunettes) mais va cacher la circonférence de la page puis atteindre progressivement le centre de la page. Le patient ne s’en rend pas compte car le processus étant très progressif, il développe des stratégies d’adaptation. De plus, la zone centrale qui est la plus importante pour la vision est touchée généralement tardivement dans le glaucome.

Pour savoir si le patient est atteint, le médecin lui fait réaliser un champ visuel pour dépister l’altération décrite ci dessus qu’il couple à une tomographie du nerf optique (l’équivalent d’un petit scanner). Le médecin évalue également la tension oculaire.

Le diagnostic est parfois évident à l’issue de ces examens. Dans certaines situations, il est nécessaire de répéter les examens pour confirmer le diagnostic.

Pourquoi me faire suivre alors que je ne ressens aucun symptôme ?

Les symptômes sont quasi inexistants sauf quand l’augmentation de la tension est rapide et importante (ce qui est rare) ou que la maladie en est au stade terminal (car la vision baisse).

Le glaucome a une évolution imprévisible. Les collyres permettent de stabiliser la pathologie d’une grande majorité de patients. Cependant, le suivi est indispensable afin de dépister une évolution liée à une forme agressive de la maladie, qui peut arriver dans un second temps au bout de plusieurs mois ou années.

J’ai arrêté mon suivi plusieurs années, est ce qu’il est utile que je re-consulte ?

OUI. Ne vous sentez pas coupable d’avoir arrêté votre suivi. Le médecin est là pour vous accompagner. Les ruptures de suivi sont fréquentes dans les pathologies chroniques.

Attention, à la différence de la chirurgie de la cataracte, la chirurgie de la pression n’améliore pas la vision. Au contraire, celle ci est souvent moins bonne dans les deux mois qui suivent la chirurgie. Par ailleurs, des réglages comprenant la réalisation de lasers, de points de sutures, d’injections peuvent être nécessaires pour l’obtention d’une tension oculaire satisfaisante. Il faut savoir que le suivi post-opératoire est contraignant.

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